Blizzard et la Super Nintendo

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1991 – Radical Psycho Machine Racing

Le tout premier jeu de Blizzard! Et c’est bien sur Super Nintendo que la société s’est lancée ! Détail intéressant également, ce sera le premier jeu Américain développé pour la Super Nintendo.

RPM Racing est un jeu de course en 3D isométrique, à l’ambiance Mad Max. Remake du jeu Racing Destruction Set sur Comodor 64 originalement développé par Electronic Arts. Si ce dernier possédait déjà la customisation de véhicule, la création de circuit, la gestion de la gravité, le changement de difficulté des adversaires, RPM Racing ne gardera que la customisation du véhicules. Et pourtant, le code utilisé pour RPM Racing est à peu de chose prêt le même que Racing Desctruction Set ! Le jeu sera développé entièrement par Allan Adham, co fondateur de Blizzard et les graphismes seront géré par Interplay.
Le jeu en lui même n’est pas franchement bon. Les menus sont très confus, peu de couleurs, le jeu n’est pas un plaisir pour les yeux. Les véhicules mettent du temps à réagir… Bref, Pour un premier essai, pas terrible !

 

1992 – The Lost Vikings

Cette fois-ci, S&S; nous offre un gameplay plutôt original. Mettons nous en situation: Vous dirigez 3 Vikings, Olaf Erik et Baleog. Ces trois derniers se font capturer par des extra-terrestres afin de compléter la galerie d’art du… méchant. Le but, retourner dans sa forêt tout en boutant le cul du maitre de maison.

Chaque protagoniste possède des capacités qui lui sont propre. L’un court vite et peut sauter loin, l’autre possède un bouclier ultra puissant (si si, un bouclier en bois qui résiste au feu), et le dernier possède une épée et un arc. Vous devez donc alterner entre les trois amis pour avancer dans les niveaux. Concernant les graphismes, nous sommes dans la même palette de couleurs que Rock n’Roll Racing (ou du moins l’inverse, vu les dates de sortie). J’ai trouvé l’ambiance assez fade bien qu’il me semble que les games designers souhaitaient vraiment contraster les couleurs des héros par rapport à l’environnement hostile… Mais le résultat donne limite la nausée ! Les musiques ne sont pas inoubliables non plus…

 

1993 – Rock n’Roll Racing

Mécontent des résultats de leur premier essai, Silicon & Synapse ne compte pas s’arrêter là. Jusqu’à peu de temps avant sa sortie, le jeu se nommait RPM Racing II. Mais pour des raisons de marketing, Interplay proposa d’insérer des musiques rock connues (Black Sabbath, Steppenwolf, Deep Purple, George Thorogood… Rien que ça !) et par la même occasion de renommer le jeu !

Et là, plus rien à voir ! S&S; a apprit de ses erreurs : plus accessible, beau, dynamique, fun… Et les musiques collent très bien à l’ambiance ! Grand prix intergalactique, tous les coups sont permis ! Laser, mines, super saut… De planètes en planètes, battez l’équipe des pas gentils ! Notez également le commentateur qui sans jamais être lourd, met vraiment l’ambiance !

 

1994 – The Lost Vikings II

Suite de l’original The lost Viking. S&S; change de nom pour enfin s’appeler Blizzard. Même pâte graphique, nous retrouvons nos trois héros embarqués encore une fois dans des époques différentes. Nous avons droit à une amélioration complète du gameplay ! Les protagonistes ont de nouvelles capacités mieux pensées, des nouveaux personnages sont jouables. Même si l’idée reste la même, la manière de résoudre les puzzles devient plus jouissives. Une suite clairement réussi.

 

1994 – BlackHawk

Nouvelle licence complétement inspiré de Flashback. Le jeu se veut sombre, légèrement violent. Sur le point de perdre son royaume, le Roi Vlaros, avec l’aide du mage puissant Galadril, envoi son fils et la Pierre de Lumière sur Terre. 20 ans plus tard, le mage fait revenir le prince Kyle afin de délivrer le royaume maintenant sous l’emprise de Sarlac. Comme il est inutile de refaire apparaitre le héro juste devant Sarlac, vous vous retrouvez au plus profond des grottes du royaume et devez atteindre le château du démon. Équipé d’un fusil à pompe (rien que ça), vos ennemis principaux seront des gardes et des collabos.

Le jeu propose un bon arsenal d’objets, potions, bombes collantes, un genre de Molotov, améliorations du fusil… Plus vous avancez, plus les allers retours deviennent longs.
Bon jeu dans l’ensemble, sa difficulté devient très vite énervante, d’autant plus que Blizzard garde le même système de sauvegarde par mot de passe à chaque début de niveau.

 

1994 – Death and Return of Superman

Les exploitations de licence de films, livres, sont généralement mauvais… Et personnellement, celui la n’échappe pas à la règle !
Beat-em-all Simpliste, on y joue un Superman qui se fait défoncer par des Rambeau (si si!). Le jeu propose différentes phases, très longues et répétitives, le jeu joue plus avec notre patience qu’avec nos réflexes. Et puis non mais, Superman avec une barre de vie, dans un jeu ou voler ne sert à rien…

 

1995 – Justice League Task Force

Darkseid attaque la Terre ! Son attaque commence par la destruction totale d’une base militaire. Vous incarner un justicier au choix afin de… Rofl nobody care, ce jeu est pitoyable. Vous devez combattre des copies robotiques des autres justiciers, parce qu’on s’en fou de faire une histoire qui tient la route, comme un peu toutes les adaptations des Marvels.
Jeu de combats médiocre, pas vraiment beau, complètement déséquilibré, techniques cheatés… Difficile et chiant. Je n’ai vraiment pas tenu longtemps.

Et c’est ici que s’arrête l’aventure console pour Blizzard, certainement le retour de bâton des deux derniers jeux. Et de toute façon, avec Warcraft lancé sur PC en 1994, il est tout a fait normal que la société se concentre dorénavant sur la future meilleure licence (fructueusement parlant) de l’histoire du jeu vidéo. Warcraft II sort donc en 1995 et, la suite vous la connaissez très probablement !

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