Final Fantasy IV

0

 

Genre: RPG
Développeur: Square
Éditeur: Square
Date de sortie: 1991
Nombre de joueurs: 1

Le premier Final Fantasy sur 16 bits c’est vendu à plus de 1 330 000 exemplaires. Quand on connait les qualités intrinsèques immenses du jeu, on comprends pourquoi … Malgré des graphismes d’un autre temps… il s’affichera comme l’un des FF les plus marquants de l’histoire.

Comme tout le monde le sait Final Fantasy IV a été publié par Squaresoft. La version japonaise aussi connue sous le nom de version “Hard Type” est sortie le 19 Juillet 1991. Le version Easy Type (celle des américains) se nommant Final Fantasy II sortira un peu plus tard. Le jeu se verra ré-édité plusieurs fois. En effet, il existe 10 versions différentes, plusieurs souvent identiques mais intégrées à une compilation. On note en particulier celle qui en 1999 permet aux américains de goûter à la version Hard Type du jeu. Le chef -d’œuvre a également été totalement refait en 3D en 2007 sur Nintendo DS.

 

Easy/Hard Type

Avec un titre de paragraphe si peu accrocheur vous n’êtes pas renseigné! Mais de quoi s’agit-il ? En fait il s’agit de deux versions différentes. La version Hard Type étant l’originale et la Easy Type étant une version éditée et connue aux USA. Mais quelles en sont les différences ?! C’est ce dont nous allons parler ici. La conversion aux States ne se limite pas qu’au changement de nom (passant de FF IV à FF II), des morceaux de l’histoire ont carrément été tronqués! Par exemple (GROS Spoil): Plus rien n’indique que FuSoYa est l’oncle de Cecil.
Il existe bon nombre de parts scénaristiques qui ont disparus comme par exemple le sujet qui concerne les réelles intentions de Kain mais je vais éviter de m’étaler sur le sujet, car il s’agirait de nouveau d’un monstrueux spoil. Certaines autres scènes censées être “hot” ont été modifiées pour être plus politiquement correcte. Les dialogues blasphématoires ont été réadaptés, vas-y que je te remplace “merde” par “zut” et d’autres dans le même acabit. Toujours dans les dialogues, les références funèbres sur les morts ont été tout bonnement supprimmées.
Attribuons la palme de la “censure/modification” à la suppression de la “programmer’s room” que l’on peut traduire par la salle des programmeurs où l’on pouvait parler allègrement avec les réalisateurs du jeu, les combattre, et même apercevoir quelques revues osées.
La version “Hard Type” dispose de plus d’objets que la version “Easy Type”. Dans l’opus US il existe une potion qui peut guérir de toutes les maladies (Poison, paralysie etc..). La version japonaise possède un antidote lié à chaque état. Cette version possède également des items pouvant activer des sorts. Des sorts tels que “boules noires” que le “faux” Cecil envoit ont disparu de la version Easy Type. Certains objets valent moins chers dans FF II et les boss et ennemis sont plus forts chez FF IV etc..etc..etc…

 

Sortez les mouchoirs…

Avant de débuter quoique ce soit d’autre, laissez moi vous décrire ces splendides protagonistes dont vous allez avoir le plaisir de contrôler / rencontrer durant votre aventure. (Attention il y a certains Spoils).

Cid Pollendia

Cid est le créateur du fameux “Aéronef”, ce scientifique un peu fou mais génial n’hésitera pas une seule seconde à se sacrifier pour vous s’il le faut. Il vit dans la ville de Baron, avec sa fille. Il sera un des personnages clé de cette histoire.

Edward “Edge”

Geraldine

Ce puissant ninja maîtrise totalement son art. Ce personnage se croit irrésistible envers les femmes. Il a un petit faible pour Rydia. S’il s’engage contre l’empire c’est pour se venger de Rubican, qui est un suppôt de Golbez.

Edward Chris von Muir

Prince de Damcyan, il est également l’un des plus grands bardes. Ce personnage très lâche a la possibilité de fuir durant un combat. Il est bloqué par ses craintes mais finira par s’en débarrasser. Même s’il est l’un des personnages clés, il vous sera d’une plus grande utilité hors combat. Effectivement ce personnage est extrêmement faible.

Palom et Porom

Ce sont les frères et soeurs jumeaux de Mysidia. Palom est la plus mûre des deux. Elle est également plus polie et plaisante. Son point fort est la guérison. Son frêre, lui, utilise la magie noire pour se défendre et pour prouver sa bravoure. Ils reflètent parfaitement le côté “fraternel” se disputant toujours. Malgré ça, ils vous seront très utiles et vous sauveront lors de plusieurs moments du jeu.

Rosa Farrell

Rosa est une fille au cœur pure. Elle désire contrôler parfaitement la magie blanche pour protéger ceux qu’elle aime. Elle est amoureuse de Cecil. Rosa vous sera d’une très grande aide durant tout le jeu. Assurez vous de toujours la garder en vie.

Tellah

Tellah est l’un des personnages qui vous sera le plus utile durant le jeu. Ce vieux sage, malgré son âge avancé n’a pas encore maîtrisé “météore” qui est probablement le sort le plus destructeur du jeu. Lorsqu’il découvre que sa fille est partie avec Edward, il décide de partir à sa recherche….

Yang Fang Leiden

Yang est le maître des moines de Fabul. Il rejoindra vos troupes après une attaque de l’empire sur son monastère. Cet homme est un vaillant guerrier remplit de bon sens. Même si il n’a pas une importance capitale dans la trame principale, il vous sera très utile lors des combats notamment grâce à sa force physique, ses attaques percutantes et sa vitalité.

Kain Highwind


Probablement le personnage le plus tourmenté, timide et renfermé. Kain est un ami d’enfance de Cecil. Même s’il quitte votre formation durant presque tout le jeu, vous le reverrez à plusieurs reprises, il sera l’un des personnages les plus puissants et qui sera l’un des plus utiles. Même si le roi de Baron voulu faire de lui un chevalier noir comme Cecil il décida d’honorer son père en devenant un Dragon tout comme ce dernier. Il garde son amour pour Rosa secret pour préserver son amitié avec Cecil.

Golbez

C’est le “méchant” du jeu, il est la cause de tous les maux et incarne le mal absolu. Comme je ne souhaite pas vous dévoiler toutes les ficèles du jeu, vous allez attendre d’y jouer pour en savoir un peu plus sur ce mystérieux personnage…

Rydia

Rydia est une invocatrice de la ville de Myst. Sa mère fut tuée par Kain et Cecil par “accident”. Elle hésitera à rejoindre votre équipe. Quand elle se sera décidée vous aurez obtenu une équipière exemplaire capable de terribles invocations.

FuSoYa

Cet homme mystérieux est le protecteur des cristaux. Son arrivée dans l’équipe lèvera le voile sur plusieurs mystères.

Cecil Harvey

Cerise sur le gâteau… Voici enfin CECIL !!! Le personnage principal de l’aventure. Certainement l’un des persos les plus charismatiques de tous les temps. Ce personnage extrêmement travaillé est vraiment perturbé par ses pensées et ses agissements. Même si on en connaît très peu sur son enfance, il a été recueillit très jeune par le souverain de Baron. Il est rapidement devenu un chevalier noir hors pair. Il est le dirigeant des Red Wings (pas l’équipe de hockey, la flotte !) qu’il finira par abandonner à cause des agissements du roi. Vous en apprendrez d’avantage sur lui tout au long du jeu…

 

 

Luke… je suis ton père !

Final Fantasy IV propose probablement l’une des meilleures histoires vue dans toute la série. S’inspirant étrangement de Star Wars sur quelques points (a vous de les découvrir), tout commence alors que Cecil, chevalier noir et dirigeant des Red Wings (la flotte la plus puissante au monde), quitte son poste à cause de ses principes et des agissements du roi. Il décide donc d’aller chercher les fameux cristaux mythiques et peu importe s’il devait éliminer tout le monde sur son passage. Dans ce voyage il se fera plusieurs amis mais également un bon nombre d’ennemis…
Bien sûr, pour savoir pourquoi elle est tant extraordinaire vous devrez jouer au jeu! Bref, plusieurs revirement, des choses auxquels on ne s’attendait pas, des personnages surprenants et bien d’autres choses qui font du scénario une merveille. L’histoire repose surtout sur Cecil, ses choix, ses agissements mais également des cristaux qui feront de cette hitoire, une histoire encore plus longue. Bien sur, le jeu peut sembler un peu court au début mais quand vous vous croirez à la fin vous vous appercevrez que vous n’en n’êtes qu’à la moitié! Un des petits défauts concerne le background de chaque personnage qui reste parfois très flou. L’histoire proposée est bien sûr beaucoup plus “adulte” et les séquences sentimentales sont beaucoup plus présentes que les épisodes précédents, ce qui rend le jeu plus intéréssant pour plusieurs d’entres nous.

 

Chant venu du ciel ?

Dès l’ouverture du jeu vous vous rendrez compte que la musique est totalement magnifique. Ce petit morceau qui sort de votre téléviseur semble être joué par un ange! Bien sûr, la musique devient plus “grandiose”, quand vous appuyez sur start pour coller au thème. Ce sera comme ça durant tout le jeu, la musique change à tout moment pour mettre une ambiance extraordinaire. Il n’y a aucune mauvaise musique ni fausse note dans ce jeu. On ne se lassera pas des compositions lors des combats. Pour ce qui est des bruitages durant les combats, je ne dirai pas qu’ils ont raté leur coup, mais les sons ne collent pas toujours à l’attaque réalisée. Mais même à ce niveau, rien de bien méchant. Les sons ne sont pas trop répétitifs et ça ne nous empêchera pas d’apprécier le jeu à 100 %.

 

Sexy comme un tracteur ce jeu !

Entre nous le jeu n’équivaut pas à un Chrono Trigger sur le plan graphique mais il est très beau comparé à bien des RPG. Les monstres et personnages principaux sont totalement issus de l’inspiration d’Amano. Bien sûr les maps sont de vraies délices à découvrir et aucune d’elle n’est trop vide. Les décors sont originaux, développés et regorgent de passages secrets. Les donjons et grottes sont très bien structurés et cela rend une certaine fluidité aux graphismes. Pour en revenir aux monstres, rares sont les jeux avec des protagonistes aussi impressionnants. Parfois les monstres le sont bien plus que certains boss. Ce jeu m’aura permis d’apprendre à ne pas me fier aux apparences. Parfois un ver de terre géant qui pourrait vous écraser en vous tombant dessus est une vraie rigolade à abattre, tandis qu’un petit gnome à peine grand comme votre jambe peut vous renvoyer d’où vous venez d’un seul coup. Je ne dirais pas que c’est son seul défaut car en fait cela ajoute au thème fantastique du jeu une certaine saveur presque humoristique. Bref, le jeu n’étant pas le plus grand chef-d’œuvre coté graphisme ça n’en est pas une déception pour autant sauf si on venait à le comparer aux bêtes de courses sur la même machine comme SD3, SOM, Bahamut Lagoon ou FF6. Le jeu utilise également le fameux mode 7 donnant une impression de profondeur quand on utilise l’aéronef. C’est encore une raison d’apprécier Final Fantasy IV.

 

De l’innovation ? Oui il y en a !

Effectivement! De l’innovation il y en a et vous ne serez pas déçu. Final Fantasy IV est le premier de la série à utiliser le fameux système de barre ATB (Active Time Battle) pendant les phases d’attaques. Cette barre est celle qui se remplit à coté du nom des personnages durant les combats. C’est elle qui décide quand vous pouvez attaquer.
Le jeu permet aux personnages de s’entraider mutuellement. Le barde peu chanter une chanson, pendant que l’autre invoque un monstre et pendant qu’un autre membre les protègent pour les empêcher de se faire interrompre. Chaque personnage a son propre menu qui permet d’utiliser des différentes techniques.
C’est probablement le premier Final Fantasy qui nécessite une réelle stratégie pour battre des monstres ou boss. Par exemple vous devez détruire les bras d’un boss avant de détruire sa tête car sinon il pourra se régénérer et utiliser une attaque destructive qui détruira toute votre équipe. La perte de personnages à un moment clé peut se réveler handicapante et nécessite une bonne stratégie pour combattre les ennemis trop puissants. Certains boss demanderont de vous une habilité à résoudre des problèmes car parfois vous serez dans l’impossibilité d’attaquer à cause de certaines techniques du boss. L’utilisation de véhicules est également mis en avant dans cet opus. L’aéronef sera obligatoire pour progresser dans l’histoire. Le chocobo est également obligatoire à certains moments de l’histoire. Certains véhicules ne feront que vous faciliter le déplacement. Il est à noter qu’il existe 4 sortes de chocobos. Le gros qui pourra stocker vos items, le jaune est le plus commun qui vous donnera la possibilité de vous déplacer sur terre, le blanc qui vous redonnera votre magie et le noir – qui est également le plus rare – vous permettra de vous déplacer dans les airs.
C’est le premier de la série qui vous proposera d’utiliser des invocations qui seront seulement utilisables avec Rydia. Il en existe plusieurs, mais certaines sont facultatives et les débloquer dans les combats vous donneront du fil à retordre.
Final Fantasy IV se repose surtout sur l’essentiel. Il n’est plus question de choisir sa classe, elle est désormais imposée par les concepteurs.
Le jeu permet également de s’enfuir durant les combats, choisir l’emplacement des alliés (devant ou derrière, ceux étant devant récoltant souvent les attaques ennemis et seront susceptibles d’être transformés en crapaud, cochon ou en petites créatures).

 

Bah c’est tout !?

Bien sûr que non ce n’est pas tout ! Le jeu est une vraie mine d’or côté gameplay et durée de vie ! Comme mentionné précédemment les véhicules sont très utiles et facilitent le déplacement dans les 3 énormes maps que proposent le jeu. La jauge Active Time Battle ajoute un défi et est désormais une norme dans tous les RPG ou presque. Les invocations ajoutent du piquant et tous les items disponibles (qui satureront votre inventaire très rapidement) rajoutent des possibilités incroyables. Même si les classes sont imposées cela ne sera pas vraiment une grande contrainte car chaque personnage a une très grande utilité et chacun a ses propres techniques. Les menus sont très bien organisés et les magies aussi. La possibilité de s’enfuir lors des combats permet de se sortir de mauvaises passes. Le fait qu’il faille être stratégique nous permet d’adorer le jeu même après l’avoir terminé plusieurs fois.
Le jeu est très long. Avec 3 maps, plusieurs donjons, des quêtes annexes, la difficulté de certains boss ainsi que tout le temps que l’on peut passer à se battre contre des ennemis pour devenir plus fort, apprendre de nouvelles magies et se payer de nouveaux équipements… comptez une bonne quarantaine d’heures si vous désirez savourer le jeu dans toute sa splendeur. Comme il existe deux versions vous passerez beaucoup de temps dessus. Si vous êtes un nouveau dans les Final Fantasy ou que vous voulez simplement vous faire le jeu rapidement, commencez par la version Easy Type. Si vous avez adoré et que vous en voulez encore essayez la version Hard Type vous ne serez pas déçu car elle ajoute du défi et beaucoup de saveur à ce jeu déjà magnifique.

 

Mais c’est le jeu parfait !

Malheureusement, même si j’adorerais dire oui, le jeu n’est pas parfait et a également ses petits défauts. Parfois il est très frustrant de se faire battre plusieurs fois par le même boss. Si l’on ne comprend pas l’anglais, à moins d’avoir terminé la version Easy Type en français, la version Hard Type n’est pas vraiment pour nous car plusieurs énigmes sont difficiles à résoudre quoi que le jeu se fait plutôt bien. Le fait que l’on n’ait pas de description des items durant les combats est très fâcheux à quelque moment si l’on ne connait pas tout son inventaire. Durant les combats, il y a souvent des moments vides où personne n’attaque ce qui est un peu ennuyeux parfois. Évidement il reste le point graphique qui peut être gênant si on le compare à ses “petits frères”. Pour terminer le seul autre défaut que j’ai trouvé est que les déplacements à pieds qui sont très longs et parfois ennuyeux.
Tout ça pour dire que Final Fantasy IV est probablement l’un des meilleurs de la série et probablement mon préféré. N’hésitez pas à le terminer et à faire les deux versions. Le jeu possède un fantastique scénario, de bonnes musiques, un très bon gameplay et est un grand pionnier de la série car il a introduit plusieurs bases qui resteront à jamais graver dans la saga et bien sûr dans nos mémoires.

 

Remake, remixe, réédition, refonte…

Comme mentionné vers le début de ce test, Final Fantasy s’est vu édité et intégré à des compilations plus de 10 fois. La version Easy Type étant la première ré-édition. Par la suite le jeu s’est vu renommé Final Fantasy II pour les américains. La version sur Playstation a été publiée en 1997 et s’est vue agrémentée de cinématiques. Par la suite FFIV c’est vu intégré dans deux compilations. Ces deux compilations sont Final Fantasy Collection (Regroupant FFIV, V et VI) et Final Fantasy Chronicles (Regroupant FFIV et Chrono Trigger). Les deux sont sorties respectivement en 1999 et 2001. Récemment le jeu a connu un remake pour la GBA avec de meilleurs graphismes et quelques ajouts. Puis finalement la version 3D du jeu sortie sur Nintendo DS tout dernièrement. Tout ça pour dire que même après 17 ans, le jeu est toujours aussi magnifique et a réussi à être apprécié par tout le monde.

Vous trouverez ici un résumé de tous les portages que ce mastodonte dont le RPG a hérité :

Version Super NES (US) :

Final Fantasy 2 (de son petit nom chez les Burgers), est une version qui a tout d’abord écopé d’un nom ridicule, puisque les Américains nombrilistes ont décidé de refaire la numérotation de la saga selon l’ordre d’arrivé des FF chez eux… Cette version a été adapté à l’Amérique puritaine puisqu’il existe de nombreuses censures (invocations habillées d’une tunique si trop dénudées et j’en passe). Le jeu est plus court, et également d’une difficulté ridicule. Il est clair que cette version n’a d’avantage que la langue… Aujourd’hui il existe la version FF 4 (Hard Type) intégralement traduite en Anglais alors ruez vous dessus et oubliez FF2 !!!

 

Version Wonderswan :

Une version que je n’ai pas eu la chance d’acquérir, selon mes informations serait relativement proche de l’épisode GBA, possédant une belle refonte graphique et des musiques moins bonnes, qualité NES (!!!) mais je n’en sait malheureusement pas plus. Que ceux qui l’ont testé se manifestent ! ^^

 

Version PSX :

Si vous êtes adeptes de chargements intempestifs ici et là, bienvenue sur la version PSX de FF4 !!! Mais ce n’est pas tout! Vous aimez les belles cinématiques “Made in Square” ? Alors passez votre chemin, car elles sont toutes bonnement ridicules dans cette version et cela aurait même tendance à dénaturer le jeu initial. D’ailleurs cette version PSX n’a même pas été traduite en français, à zapper donc…

 

Version GBA :

Une conversion plus qu’honorable mais inférieure à la version Snes, tout d’abord un point cruciale: Les musiques sont parfois saccadées au possible à cause d’un processeur sonore très faible de la GBA, pourtant assez bien exploité sur ce jeu il faut l’avouer. Graphiquement le jeu a été lifté. Ce qui veut dire que c’est un peu plus beau que sur Snes, mais pas de quoi en faire un fromage. La navigation dans les menus est catastrophique, ralentie par on ne sait quoi… De nombreux bugs pendant les combats également. On hérite tout de même d’une traduction FRANÇAISE (!!!) de bonne facture.

Les vraies modifications résident dans le fait de pouvoir sauvegarder on l’on veut, et l’ajout de deux nouveaux donjons. Si vous avez fait l’épisode Snes aucune raison de sauter dessus.

 

Version NDS (Non testée encore) :

Je ne suis pas gourmand des RPG sur portable, tout simplement car j’ai du mal à “m’imprégner” du jeu sur ce type de support.
Pas fan des graphismes “3D” en règle général, de plus la DS n’est pas une pro dans ce domaine, même si elle parait très fine dans cette version il paraitrait que les couleurs soient discutables et que le chara design était même supérieur sur SFC. Le pire est à venir, au niveau musical, ce serait la catastrophe surtout d’un point de vue du chip sonore de la console plus que dans les compositions qui elles restent superbes.
Cependant il n’est pas à négliger que les cinématiques sont ENFIN jolies (voir superbes).
Un achat peut-être envisageable, à condition que l’histoire se soit VRAIMENT étoffée, la modification des graphismes en mon sens ne jouant aucun rôle primordial.
D’ailleurs je vous invite à lire ici l’avis d’un excellent mag actuel qu’est Gameplay RPG, qui trouve que l’épisode DS est certes le plus poussé techniquement mais le moins intéressant de toutes les rééditions.

 

92%
Chef-d'œuvre

Final Fantasy IV

On retiendra l'essentiel dans cette petite phrase tirée du paragraphe : " Un très bon remake, mais je crois que rien ne vaudra jamais l'opus original paru sur Super Famicom". Vous l'avez compris la version Snes n'est pas à mettre aux oubliettes (je le refais en ce moment même) bien au contraire, parmi toutes ces ré-éditions il s'agit d'une valeur sûre, un jeu intemporel qui a certes vieillit techniquement mais qui a toujours autant de gueule et qui peut se permettre de faire partit des meilleurs Rpg existants. D'ailleurs il y a fort à parier que l'on va voir débouler un FF 5, FF 6 en remake DS. Autant pour le 5, ce n'est pas bien grave autant pour le 6, j'ai terriblement peur du résultat.. toucher à une œuvre si parfaite (fond et forme) est un pari risqué... Dragon Quest IV version DS pointant aussi le bout de son nez, un remake du 6 arrivera également... Encore une frayeur puisque pour dépasser l'originale va y avoir du boulot....

  • Graphisme
  • Musique/son
  • Jouabilité
  • Scénario
  • Durée de vie

Poster un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.