Tiny Toon Adventures – Buster Busts Loose !

Comme nombre de héros de dessin animé, les Tiny Toon on eu droit à des adaptations vidéoludiques. Et il s’avère qu’au rayon des jeux que j’ai eu la chance de posséder et qui on fait mon bonheur, je retiens un certain Tiny Toon Adventures – Buster Busts Loose!, un bon petit jeu de plate-forme que j’ai envie de vous faire découvrir.

Les graphismes

Même s’il ne propose rien d’original sur le plan visuel, Buster Busts Loose se veut réussi et agréable à regarder. Il respecte vraiment l’univers de la série, qu’il s’agisse de Buster, de ses compagnons, des décors ou des ennemis. Tout est très fidèle. Les couleurs sont jolies, avec des tons acidulés ou pastels, et l’animation des personnages est le plus souvent correcte.

La maniabilité

Buster répond au doigt et à l’œil. Aucun problème de ce côté-là : la jouabilité est impeccable. Les contrôles sont faciles et sont un vrai plaisir à exécuter.

Comme dans tous les jeux de plate-forme, Buster marche, saute, s’accroupit. Pour se défendre, il peut placer un bon Drop kick (un coup de pied retourné) dans la tronche de ses adversaires et, pour courir, il dispose d’une fonction très efficace, le Dash. Et là où ça devient encore plus intéressant, c’est que la combinaison de ces mouvements permet des actions assez dévastatrices sur les ennemis. Quand vous aurez acquis cela, vous n’aurez aucun souci à en éliminer plusieurs d’un coup.

Le Dash permet aussi de courir sur les murs, ce qui est utile autant pour s’extirper de diverses situations, que pour dénicher l’un ou l’autre secret. Soyez tout de même prudents, car ce fameux Dash est limité par une jauge qui se vide à mesure que Buster court et , une fois à sec, il stoppe net. Pour remplir la jauge, vous avez 2 solutions : attendre qu’elle se régénère ou ramasser un Gogo gris.

Buster Busts Loose! est simple et facile à prendre en main. A peine vous aurez commencé le jeu, que les différentes actions de Buster sortiront comme par magie. Vous verrez, c’est un vrai bonheur!

Le système de jeu

Rien ne vaut un bon vieux système de points de vie. C’est simple et universel.

En mode normal, Buster a 3 cœurs quand il commence un stage. S’il est touché, il en perd un et, arrivé à zéro coeurs, il perd une vie (et bien sur, vos vies sont comptées). Si Buster perd des coeurs, des petits trophées en forme de carotte sont dispersés ça et là, et lui permettent de les récupérer. Il y en a même qui augmentent le total de points de vie, avec un maximum autorisé de 5 cœurs.

Apprenez également que le périple ne compte pas moins de 6 stages, tous découpés en différents tableaux. Si vous mourrez, vous revenez au début du tableau où vous êtes tombé, ce qui vous épargne de devoir recommencer tout le stage. Un petit confort appréciable, même si le jeu n’a rien de difficile.

Entre chaque stage, un bonus est accessible et vous permet de gagner des vies. Présenté sous la forme d’un jeu télévisé façon « Roue de la Fortune », ce bonus vous donnera aléatoirement accès à l’un des 5 mini-jeux disponibles. Ces mini-jeux, très bien faits et amusants à jouer, n’ont rien d’anecdotique et vous rendront un fier service.

La bande son

Tout comme Babs et Buster Bunny, la musique se veut joyeuse et dégourdie (les habitués de la série comprendront). Elle respecte l’esprit de la série, avec des thèmes en fanfare terriblement bien sentis. La bande-son nous propose aussi des thèmes plus calmes, comme celui du manoir hanté, afin de coller au mieux à ces ambiances plus particulières. Quand aux bruitages, ils sont agréables et font correctement leur part du boulot.

L’originalité

Il était une fois… Non, non, ça ne va pas. En fait, ça raconte l’histoire de… Heu… Ben, j’en sais trop rien, en fait. Tiens, tiens comme c’est intéressant. Maintenant que je dois en parler, je réalise que je n’arrive pas à mettre le doigt sur l’histoire du jeu.

La raison en est simple : il n’y en a pas vraiment. Le jeu nous propose juste de suivre Buster sans ses tribulations quotidiennes de jeune toon étudiant à l’Université ACME. On y passe de l’université au far west ou encore, d’un match de football américain à un space opera. Après tout, on est dans la vie d’un toon, alors pourquoi chercher la logique?

Le fil rouge dans tout ça, c’est la saynète assez sympathique qui introduit chaque stage. Lors de chacune de ses saynètes, vous voyez les Tiny Toon dans une sorte de petit sketch, qui vous apprend ce qui vous attend. Ainsi, si la succession des stages peut paraître un peu étrange, il se trouve que ces petites introductions unifient ce patchwork avec brio. De plus, chaque stage a sa raison d’être, en proposant un contexte et une mission qui lui sont propres.

Ce qui amusant avec ces petites introductions, c’est que les Tiny Toon n’y prennent rien au sérieux, et assument totalement les stéréotypes que vous êtes amenés à jouer. Comme dans la série, des clins d’œil et des éléments parodiques apparaissent dans le jeu, ce qui rend l’aventure encore plus drôle.

A terme, vous dirigez Buster dans différentes étapes, qui ressemblent plus à une succession burlesque d’épisodes de cartoon, qu’à une « véritable » histoire avec situation initiale, déroulement et dénouement.

Et justement, si l’absence d’une histoire bien présente peut paraître mesquine, après tout, où est le problème? Cette manière d’agencer les stages du jeu et de faire de chacun une mini-mission en soi, sans que l’ensemble ne s’intègre dans une trame générale bien définie, avec un objectif final à atteindre, n’a rien de problématique. Comme je l’ai écrit plus haut, on suit juste un toon dans son quotidien déjanté. Et c’est déjà pas mal!

Au final, Buster Busts Loose! nous sert un jeu varié et dynamique, où l’accent est ouvertement mis sur le divertissement pur et simple, tout en se moquant gentiment des clichés des jeux-vidéo et des cartoons.