Mr Nutz

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Un écureuil dans un jeu? Non vous n’allez pas jouer à casse noisette, mais bien à un des meilleurs jeux de plate-forme de la Super Nintendo. Prenez donc votre temps pour lire cette bible sur le jeu

 

Haaaaa, Mr Nutz.
Un jeu que j’adore, que j’idolâtre, que j’estime au plus haut point tellement il m’a laissé des souvenirs mémorables et féeriques. Il fait partie de ces très rares jeux tel que par exemple Secret of mana. Le simple fait de réécouter les musiques, voir des vidéos, et surtout d’y jouer, me procure un plaisir intense (N’y voyez rien de coquin hein !). Et quelle nostalgie, ohhala !
J’avais 13 ans quand j’ai reçu ce magnifique jeu, et il figure parmi mes 5 meilleurs jeux tout confondu. Un must.
Je précise que je parlerai uniquement de la version Super Nintendo, et non des autres versions. Il y a déjà tellement à dire sur celle ci.
Avant de commencer à proprement parler du jeu en lui même, intéressons nous d’abord à la formidable équipe qui réalisa ce bijou ainsi qu’à d’autres informations utiles. Les concepteurs de ce jeu se composent de Philippe Dessoly (graphiste), Pierre Adane (programmeur), et….. et c’est tout. Seulement 2 personnes pour réaliser ce chef d’oeuvre. Mais une 3ème personne est venu vers la fin du développement pour créer la bande son, ce fut Raphaël Gesqua (musicien).
Déjà faisons rapidement le parcours de leur début avant la sortie de Mr Nutz.

 

 

L’équipe

Philippe Dessoly commença comme dessinateur officiel de Goldorak (et oui). En 1992 il se fait embaucher par Ocean France. Il travailla entre autre sur l’excellent Toki, sur Atari et Amiga.
Pierre Adane a commencé en 1990 en rentrant chez Ocean France (tiens tiens, lui aussi), et travailla sur divers jeux et surtout sur un très connu, Pang.
Raphaël Gesqua avait notamment travaillé sur les musiques du sublime jeu Flashback.

 

 

Le regroupement de la (petite équipe)

La même année Ocean France met la clé sous la porte, et du coup nos deux compères, Philippe Dessoly et Pierre Adane se retrouvent sans emploi. Du coup, il leur vient une idée. “Pourquoi ne pas créer notre propre jeu vidéo?” Ni une ni deux, ils se mirent au travail de suite avec une grande motivation durant 18 mois.
Raphaël Gesqua les rejoins vers la fin du développement pour créer la bande son. Et voilà comment tout a commencé.

 

 

L’histoire

Un méchant yéti fait régner la terreur en voulant créer un monde de glace et donc de froid. Une nouvelle ère glacière est en approche, snif.
Mais attendez, il y a une solution, la seule d’ailleurs, c’est que quelqu’un se charge de son cas.
Mais qui aurait assez de cran pour lutter contre ce vilain yéti au cœur glacial ?
Et bien avec seulement 20cm on peut faire des miracles, et ce miracle s’appelle Mr Nutz, un écureuil rempli de courage.
Bon ok, le scénario tient sur une feuille de papier toilette. Mais bon, ce n’est pas le plus important pour un pur jeu de plate-forme.

 

Les capacités de notre héros

Mr Nutz peut :

Sauter (encore heureux le pauvre), d’ailleurs cette capacité est la plus utilisée dans le jeu, que ce soit pour passer par dessus les obstacles ou pour tuer les ennemis, en leur tombant dessus.
Donner un gros coup de queue (hum hum, pas d’idée mal placée svp). Cette technique est d’ailleurs très utile sur les plus petit ennemis.
Lancer des noisettes. Intelligemment utilisées, elles permettent d’éliminer les ennemis se trouvant éloignés, et bien sûr ceux étant plus proches. Le revers de la médaille, c’est qu’elles sont en nombre limité, trouvable un peu partout. Et lorsqu’il y en a plus, et bien y n’y a plus qu’à en rechercher.

 

Les items à collecter :

Énergie : Cela vous procure 1 point d’énergie supplémentaire. À récupérer quand vous êtes au plus mal. Et surtout à éviter de prendre si vous êtes au maximum. Comme ça si vous perdez l’un de vos points de vie, vous pourrez revenir le récupérer. Pas de gaspillage dans ce jeu, c’est un conseil.

 

Noisette : C’est une sorte de munitions pour notre cher écureuil. À stocker et à balancer sur les ennemis avec joie.

 

Pièce : Elles servent à gagner des points qui indiquent à la fin de chaque niveau si celui ci a été fait complètement ou partiellement. De plus, on peut recevoir une vie supplémentaire lorsque le score atteint les 3000, 10 000, 60 000 et 100 000 points. Et pour finir, en obtenant 50 pièces à chaque fois, on gagne un point d’énergie en plus. A ne pas négliger donc.

 

Flacon d’invincibilité : Comme son nom l’indique, dès que vous obtenez ce flacon vous êtes invincible. Mais attention, cela ne dure pas éternellement et il est donc conseillé de l’utiliser à bon escient dans un moment bien propice. De plus, il est très rare.

 

Vie : Très important, que l’on trouve quelques fois parsemé ici et là dans les niveaux. Donc cherchez bien.

 

 

 

Le vol : Et oui, Mr Nutz peut voler. Mais en tout cas accrocher vous pour en trouver,car c’est l’item le plus rare du jeu. PS: Il n’est pas mentionné dans le livret.

 

 

 

Indication du parcours

Le jeu est composé de 6 chapitres qui sont divisés en 5 parties (sous forme de journées) et qui se terminent toujours par un boss. Assez souvent on a droit à 2 phases de jour et 2 phases de nuit, ce qui provoque un petit changement au niveau de l’ambiance non négligeable.

 

La carte du jeu

Le mode 7 dans Mr Nutz

Bien que les boss utilisent pour la plupart le mode 7, la carte du jeu l’utilise également.

 

 

 

L’aventure commence

 Chapitre 1 : WOODY LAND

On débute l’aventure dans une forêt fort agréable, pleine de couleurs, et avec une musique très joyeuse que l’on garde longtemps en tête, mais dont les seuls occupants ne sont que des petites bestioles en tout genre et qui n’ont qu’un seul but, anéantir notre petit ecureuil.
Étant donné que c’est le début du jeu, les ennemis ne sont pas trop coriaces, on peut donc s’en tirer sans trop de dommage jusqu’à la phase de nuit. Un moyen comme un autre de profiter pleinement de la beauté du jeu et de cette excellente musique.
Là, ça commence à se gâter. Les petites bébêtes sont plus menaçantes et leur nombre s’intensifie. On découvre aussi avec malheur que ce ne sont pas les plus gros ennemis qui sont les plus pénalisant pour notre vie. Et déjà on peut remarquer que la sortie d’un niveau ne se trouve pas obligatoirement à droite, comme la grande majorité des jeux de plate-forme de ce genre, ce qui nous oblige à bien vérifier les niveaux de bout en bout pour être sûr de ne pas louper la sortie.
Au niveau musical, de nuit, celle-ci change de façon radicale, passant d’une musique toute pleine de gaieté à une musique beaucoup plus discrète mais pour autant toute aussi belle. De plus sur le plan graphique ce paysage est vraiment magnifique.

Difficulté du chapitre : De facile à normal.

Quelques images de WOODY LAND.

Le premier boss du jeu représente un challenge en deux temps. Au début, il est assez facile de lui sauter sur le corps la seule partie atteignable. Mais attention, cela ne veut pas dire que ce sera un parcours de santé non plus, car le bougre est très virulent quand il veut. Effectuant de temps à autre des sauts jusqu’à notre héros, et aussi un petit sprint pour nous surprendre. Dès qu’il aura perdu plusieurs points de vie, de petites araignées viennent le rejoindre, ce qui aura pour effet de nous gêner pendant nos sauts. Et là ça se corsera pas mal. Un saut sur Mr Spider nous fera bien entendu rebondir un poil plus haut, et donc nous fera toucher malheureusement ses petites araignées. Ainsi, il faut ajuster ses sauts en fonction du placement de ses petits.

 

 

Chapitre 2 : ADVENTURE PARK

À partir d’ici, la difficulté monte d’un cran. Cette nouvelle forêt est bien plus étrange et inquiétante que la précédente. D’une part les arbres semblent animés et vivants et sont quasi dépourvus d’un beau feuillage. Mais c’est surtout la complexité pour progresser qui va marquer. Un vrai labyrinthe d’escalade allant de branche en branche. Et pour compliquer le tout, des interrupteurs cachés sont disséminés dans le niveau. Ils permettent d’accéder à la sortie du niveau tant convoitée. Et c’est là que ce proverbe bien connu “on a souvent besoin d’un plus petit que soi” n’aura pas un grand succès. Car la majorité du temps ce sont ces petits êtres minuscules qui auront raison de nous. Tellement petit qu’il n’est pas évident de tomber exactement sur leur tête.
Tout en restant concentré sur le jeu, on peut admirer la beauté du décors de fond, très très beau. Avec un dégradé de couleurs faisant plaisirs. Le décors en lui-même du niveau n’est pas sans reste, c’est du tout bon. Malgré le fait que l’on ait droit à une difficulté revue à la hausse et bien la musique se veut toutefois très calme et magnifique à l’écoute. Cela donne un effet apaisant à toute cette vie qui nous veut du mal.
N’oublions surtout pas la petite clé vers la fin qui nous sera gentiment demandée de chercher pour pouvoir espérer rentrer dans l’antre du boss.

Difficulté du chapitre : Assez difficile.

Quelques images d’ADVENTURE PARK.

 

 

 

Chapitre 3 : THE LIVING ROOM ET FOWL KITCHEN

Ce chapitre est divisé en 2 endroits différents. Le premier se passe dans une salle à manger et le deuxième dans une cuisine, qui se terminera finalement en plein dans l’évier (et oui ça ne s’invente pas). Dès notre arrivée dans la salle à manger on découvre avec joie une interaction avec le décors. Le fait de pousser une chaise permet d’accéder à une table qui était bien trop haute pour notre héros. Un bocal fera office de deuxième interaction pour permettre de grimper encore plus haut pour arriver finalement sur un chandelier à actionner. La difficulté des ennemis ici est très faible, seul leur taille miniature corse un peu le tout, mais leur nombre est très réduit, donc pas trop de soucis. On note un mini passage d’une dizaine de secondes juste après permettant si l’on y arrive de récupérer une vie en hauteur. Et voilà, c’est tout. Oui oui, la salle à manger est vraiment fini. C’est un mini niveau extrêmement court. Maintenant on entre dans la cuisine, et quel cuisine. On observe des ennemis aussi improbable que loufoque. Passant par des poulets rôtis ou à des bouteilles de champagnes ou carrément des ampoules sur pattes (ils ont de l’imagination les concepteurs). Le but sera de grimper au sommet par le biais de petits meubles et autres lianes pour enfin arriver à une sorte de coupe qui procure à Mr Nutz un effet étrange, celui de le rétrécir suffisamment pour que d’un coup il tombe de tout en haut pour finalement atterrir dans l’évier. Question décors c’est très joliment représenté. Et la musique est sympathique.
Et voilà, c’est vraiment à partir de là que les choses sérieuses vont commencer dans le jeu. D’ailleurs c’est souvent au chapitre de l’évier que bon nombre de joueurs et joueuses abdiquent en raison d’une difficulté bien relevée,voir trop relevée pour beaucoup. Les décors sont beaux, mais sont remplis d’ennemis en tout genre qui ne vous laisseront pas un moment de répits.

Les phases aquatiques sont bien pensées, avec bon nombre de passages secrets, comme tous les autres niveaux du jeu d’ailleurs. On découvre une nouvelle interaction grâce à l’emploi d’une éponge spontex (je fais pas de la pub là, je précise juste). Celle ci nous aidera à traverser de l’eau très mauvaise pour la santé de notre écureuil.
Mais la plus grosse difficulté dans ce niveau, c’est sans aucun doute ces satanés robinets. Halala, qu’est-ce que j’ai pu mourir à cause d’eux. On avancera progressivement en passant aussi par la canalisation que l’on empruntera en se mettant en boule style Sonic. Le boss vous attendra à la fin du niveau pour un combat aquatique. Pour les graphismes, le constat de la salle à manger sera rapide car le niveau est incroyablement court. Mais le principal est là, c’est joli.
Pour la cuisine c’est le même avis. Et qu’en est-il de la musique ? Et bien là, c’est du tout bon, mais alors vraiment. Elle est entraînante et vraiment bien rythmée. Top !

Difficulté du chapitre : Difficile.

Quelques images de THE LIVING ROOM ET FOWL KITCHEN

 

 

 

Chapitre 4 : VOLCANO UNDERPASS ET CLOUDS

Encore un chapitre divisé en 2 autres endroits différents. D’abord on a affaire à une sorte de grotte volcanique et ensuite pour terminer on se retrouve dans le sublissime niveau des nuages.
Dès notre arrivée dans la grotte, le ton est donné. Les ennemis sautent sur nous sans arrêt, nous lancent des pioches, des piliers en bois tentent de nous écraser, et j’en passe. Pour couronner le tout, le niveau ressemble à un vrai labyrinthe. On est vite perdu, et c’est pas les ennemis qui vont nous indiquer la bonne direction à prendre. Leur boulot, nous en faire baver. Et c’est réussi. À divers endroits il faudra être très rapide pour espérer prendre de la hauteur car les blocs de pierres disparaissent sous nos petits petons. Et souvent en dessous de la bonne lave toute chaude nous y attend.
La musique de ce niveau est bonne, mais personnellement c’est celle que je fredonne le moins. Pour ce qui est des graphismes c’est du très bon, vraiment. Un quasi sans faute pour l’instant depuis le début du jeu.
Alors voilà, on arrive maintenant à l’endroit le plus beau de tout le jeu, Clouds. Celui-ci offre un rendu de palettes de couleurs énorme et éclatant, et surtout, mais alors surtout, une musique sensationnelle, énormissime, magistrale, grandiose, bref, une véritable délectation pour l’oreille. Seul déception, ce niveau ne dure qu’une seule journée, snif snif !
Aussitôt sorti de la grotte volcanique on atterrit dans les hauteurs au niveau des nuages, et là de suite le changement est radicale. Fini le coté sombre et inquiétant de la grotte, place à un décors féerique combiné à une explosion de couleurs embrasant la rétine. Au loin on aperçoit les pics de montagnes qui nous indiquent que l’on s’approche du yéti. De splendides champignons de toute beauté ornent les nuages (des champignons sur des nuages, euuuuh ok), et que dire du magnifique arc en ciel qui surplombe tout ça avec éclat. Moi j’en dis que c’est presque une récompense dû à l’effort que l’on a fourni pour arriver jusqu’ici.

Et mon coup de cœur, toujours au jour d’aujourd’hui d’ailleurs, c’est tout simplement la musique de ce niveau. Je peux le dire, c’est la meilleur musique de jeux vidéo que j’ai entendu jusqu’à ce jour. D’ailleurs pendant que j’écris ce test, j’écoute les musiques du jeu pour me mettre dans l’ambiance et je mets celle des nuages (Clouds) à plusieurs reprises tellement que je ne m’en lasse pas.
Une musique relaxante et tellement belle que le simple fait de finir le niveau et de ne plus l’entendre se ressent presque comme une déception. Mais bon, malgré le fait que tout cela soit bluffant de beauté et musical, il ne faut pas oublier que des ennemis y sont nichés pour nous empêcher de passer. Et là c’est assez coton, car ce sont majoritairement des ennemis volants (normal on est dans les nuages). Le maniement devra donc se faire avec parcimonie car sinon c’est l’enchaînement de points de vies en moins et aussi de chutes pour revenir un étage en dessous.
Malgré que le niveau soit (malheureusement) d’une seule journée et en plus pas très long, et bien la difficulté y est présente tout le temps. Là j’espère que vous avez un bon petit stock de noisettes car cela vous sera fort utiles contre la plupart des ennemis volants.

Difficulté du chapitre : Très difficile.

 Quelques images de VOLCANO UNDERPASS ET CLOUDS.

 

 

 

Chapitre 5 : MEAN STREETS

On a beau être dans une fête foraine, cela ne sera pas pour autant une partie de plaisir pour notre écureuil. La très grande difficulté vient surtout des ennemis volants, une véritable plaie. Sans oublier ses phases de plate-forme ou le vide nous attend juste en dessous. La moindre erreur sera fatale et se terminera par un one shoot. Ce qui est frappant dans ce chapitre c’est le nombre incroyable de passages secrets et d’items planqués un peu partout. Un vrai labyrinthe aérien. Mais si vous comptez visiter cet endroit de fond en comble, et bien il vous faudra esquiver et surtout tuer les ennemis pour vous y frayez un chemin. Autant le dire tout de suite, bon nombre, voir la majorité des joueurs, se limiteront à filer tout droit pour terminer les niveaux au plus vite étant donné la difficulté très présente. Car comme j’ai précisé, ce sont vraiment les ennemis volants qui vont vous en faire baver, et il se trouve qu’un plus grand nombre de ces bestioles se trouvent surtout dans les hauteurs, là où sont cachés les multiples passages secrets et items. Donc ils sont surtout à découvrir lorsqu’on connait assez bien le jeu, sinon c’est la mort assurée. En tout cas les oiseaux et les abeilles, Mr Nutz va en bouffer ça c’est sûr. C’est donc un chapitre où il faut avancer prudemment. Et pour couronner le tout, le boss de fin est vraiment dur.

Difficulté du chapitre : Très difficile.

Quelques images de MEAN STREETS.

 

 

 

Chapitre 6 : ICE CREAM ET FROZEN NUTZ

On y est, nous voici au dernier chapitre du jeu. On peut déjà prétendre avoir accompli un certain exploit pour y être, car ce n’est pas évident du tout. Bon nombre n’ont jamais réussi à dépasser le niveau de la grotte volcanique. Autant le dire tout de suite, c’est le chapitre le plus long et assurément le plus difficile, rien que ça. Surtout en ce qui concerne les dernières journées, donc Frozen Nutz. Le sol glissant sera votre pire ennemi tout le long du chapitre. Il sera conseillé de marcher, courir, sauter et éliminer les ennemis avec précautions et précisions. Dans plusieurs séquences de sauts, il faudra prendre de l’élan au maximum et sauter tout au bout du bord, sinon vous boirez la tasse, ce qui équivaut à une mort directe.
Le niveau Ice Cream est une longue ligne droite garni d’ennemis qui vous empêchera d’arriver à un igloo, passage obligé pour avancer. Celui ci est une succession de plate-forme de glace envahi de petites bêbêtes de toute part et d’esquimaux.
Dès qu’on arrive au niveau Frozen Nutz, là on est éblouit par la beauté des décors, c’est graphiquement splendide. Et la musique est vraiment magnifique et rudement longue. Ici vous aurez affaire à une sorte de labyrinthe glaciale. Pour trouver la vraie sortie, il va falloir chercher partout. Et si vous réussissez à survivre à tous les dangers, vous rencontrerez le yeti en personne. Bonne chance.

Difficulté du chapitre : Extrêmement difficile.

Quelques images d’ICE CREAM ET FROZEN NUTZ.

 

Nous voilà arriver au redoutable yéti causant un froid sur toute la planète. Et autant vous dire que pour le battre vous allez sévèrement en baver. Ce qui corse énormément le tout c’est qu’on a accès qu’à seulement 2 petites plate-formes et que l’une d’elle est souvent, très souvent utilisée par Mr Blizzard. Son attaque la plus dangereuse reste sans conteste son souffle glacial, qui s’il vous touche trop longtemps vous envoie valdinguer dans le précipice où c’est la mort assurée. Il faut donc quand il commence à souffler, sauter en avant pour éviter de trop reculer et ainsi éviter le gouffre derrière au moment de atterrissage. Sa deuxième attaque l’incite à venir nous faire un petit coucou de tout son poids directement sur notre tête. Là pas de secret, faire un bond sur sa plate-forme qu’il vient d’abandonner. Et c’est à se moment là qu’il faut sauter à 2 reprises sur sa tête. Ensuite quand il revient à son ancienne plate-forme faites de même à votre ancienne vous aussi. Il entreprend donc une nouvelle attaque qui consiste à vous envoyer des sortes de glaçons. Celles ci sont très dangereuses donc jouez bien du pad pour l’esquive. Après il recommencera maintes fois les mêmes techniques jusqu’à temps que Mr Nutz ne soit plus de ce monde. Une autre technique (que j’utilise d’ailleurs) consiste à être sur la même plate-forme que lui et de sauter sans cesse sur sa tête. Le simple fait qu’on se fasse toucher nous rend (comme beaucoup de jeux video) invincible un court instant. L’intérêt est donc d’en profiter pour lui sauter dessus 2 fois durant ce laps de temps. Quand il saute sur l’autre plate-forme, sauter dessus 1 ou 2 fois, mais revenez quand même sur l’ancienne pour pouvoir réitérer la technique indiquée avant. Si tout se passe bien, le combat est très serré et il ne vous restera qu’un point d’énergie, voire 2 avec de la chance ou beaucoup de dextérité alors.

Voilà !!! Vous avez battu Mr Blizzard, félicitation !!!

Maintenant profitez en pour admirer la fin du jeu montrant de nouveaux les chapitres et les ennemis, sans oublier la sublime musique de fin. Un vrai bijou.

88%
Magnifique

Mr Nutz

Décembre 1993 reste une date mémorable pour moi. Car j'ai joué finalement à un jeu qui 17 ans plus tard me marque toujours autant et m'incite à fredonner cette bande son divine. Ce qui est marrant c'est qu'on a presque pas envie d'éliminer les ennemis tellement ils sont pour la plupart attachants et mignons. D'ailleurs leur cris d'agonie au moment de leur mort fait presque de la peine.Le jeu est bougrement long en plus, et la difficulté du jeu ne fait qu'augmenter la durée de vie.
Si certains n'ont pas, soit la patience, la persévérance ou ni le temps de jouer et de finir Mr nutz, au moins jouez y en émulation, c'est un minimum, car manquer un jeu de cette envergure là, c'est passer à coté de l'un des meilleurs jeux de la Super Nintendo.
Et pour ceux qui veulent s'immerger totalement dedans, alors achetez carrément le jeu, c'est du tout bon.

  • Graphisme
  • Musique/son
  • Jouabilité
  • Scénario
  • Durée de vie

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