Pilotwings

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En 1993, le joueur français découvre PilotWings. Édité par Nintendo, ce jeu fera sans doute naitre des vocations chez quelques uns. Aujourd’hui culte et connu pour être l’un des premiers jeux de la console, découvrez ou redécouvrez ce chef d’œuvre de l’aviation moderne.

 

Genre : Simulation
Développeur : Nintendo EAD
Éditeur : Nintendo
Date : 1992
Joueurs : 1

 

Et le voici enfin. Depuis le temps que je pensais le faire. Je prends finalement un peu de mon temps pour vous faire découvrir un jeu qui je l’espère ne vous est pas étranger à l’oreille : Pilotwings.
Un des premiers jeux sorti sur la bonne vieille, il était entre autre au line up de la console au pays de l’oncle Sam.
C’est donc en 1993 que le joueur français découvre ce jeu édité par Nintendo, et qui fera sans doute naitre des vocations chez quelques uns. Dans ce jeu, si vous ne l’aviez pas encore compris de part son nom, vous tenterez de gagner vos insignes pour devenir un pilote chevronné et apte à toute sorte de situation (même le vol dans un nuage de cendres). Bref, rentrons dans le vif du sujet

 

Mais où est l’histoire

A vrai dire, il n’y en a pas. Désolé si je froisse des gens sur ce point, mais attendez ne me quittez pas ! Car même en son absence, il y a un but à ce jeu : finir des missions en tout genre.
Cependant, même si le jeu se présente comme un enchainement de missions, on se retrouve vite avec un jeu assez répétitif. Pourquoi ?

 

What !? Je repasse mon brevet ?

Mais non gardez le sourire, car on pourrait dire que grâce à cette faiblesse au niveau de la durée de vie et des épreuves, le gameplay accroche indéniablement! C’est à mon avis grâce à sa facilité de prise en main et son réalisme de l’époque qui font que finalement PilotWings est aussi addictif.
Tout d’abord commençons par la base de la base : l’avion. A la base décollage, atterrissage, mais aussi gestion de la manette des gaz et bien sûr pilotage. Alors mettez les gaz et décollez pour monter jusqu’au septième ciel. C’est sans doute l’engin à bord duquel vous prendrez le plus de plaisir à piloter. Cependant, attention à l’atterrissage et appréciez bien les distances avec le sol car l’erreur ne pardonne pas!
Après l’avion, préparer vous à sauter en parachute. Sur cette épreuve, vous aurez à gérer la trajectoire lors de la chute libre, mais même une fois le parachute ouvert, veillez à l’endroit où vous mettrez les pieds à l’arrivée. Le taux de chute lorsqu’il est trop élevé vous fera vous retrouver six pieds sous terre. Alors faites attention à votre vitesse de descente.

L’utilisation du jetpack reste à mon gout l’épreuve « blague » de ce jeu. Pas beaucoup de difficulté à priori, veillez juste à toujours garder un peu le doigt appuyé sur les gaz pour ne pas planter votre pilote comme une carotte…
Le deltaplane est sans doute l’engin le plus difficile à prendre en main. Gérer les vents ascendants n’est pas chose aisée et les objectifs à réaliser ne sont pas évidents à remplir au premier abord.
Au-delà des ces détails qui font la richesse du gameplay, le jeu n’aurait pas eu la place qu’il a aujourd’hui si sa beauté graphique n’envoyait pas du lourd. Alors pour un jeu sorti aux débuts de la Super Nintendo, je peux vous affirmer que graphiquement il a envoyé une grosse claque par rapport à tout ce que l’on avait pu voir avant. La Megadrive avec ce jeu voyait ce que la Snes avait sous le ventre et au vu de ce qui est arrivé ensuite, elle avait raison de se faire des soucis. Au-delà d’une palette de couleur à faire envier celle de Picasso, c’est l’un des premiers jeux à employer le fameux mode 7 (on ne le présentera plus).

Que de superlatifs pour ce jeu ! Mais ne vous inquiétez vous aurez sans doute à faire et à refaire les épreuves pour valider vos différents brevets. Un système de sauvegarde entre les épreuves aurait sans doute été plus qu’apprécié tellement certaines épreuves donnent envie de balancer la manette… Car vous devrez recommencer toutes les épreuves si vous ne posséder pas assez de points au cumul de chacune d’elles…
D’ailleurs, c’est la seule fausse note avec la durée de vie que j’aurai trouvée au système de jeu.

 

Minute papillon !

Oui, je sais je vous ai parlé d’un hélicoptère… Sachez que c’est l’étape ultime de votre carrière de pilote et sans doute la plus dure… En plus de jongler avec la hauteur de l’appareil, vous devrez aussi jongler avec les sept boules de cristal… Non sans blague, la DCA dans ce jeu aurait du fait un tour à la foire du trone. Ils auraient eu le gros lot ! Cette épreuve est pas mal car elle sort des sentiers que vous aurez déjà débroussaillé, mais il manque selon moi un bon combat aérien. Un peu de dogfighting avec l’avion aurait été la cerise sur le gâteau !

Deux niveaux bonus sont à débloquer et vous permettent d’engranger des points en plus au cas où ils vous en manqueraient pour valider un brevet au cas ou vous auriez manqué une épreuve. Cependant, pour y accéder, vous devrez réussir au plus haut point certaines missions et viser juste !

Enfin, avant de vous lâcher enfin dans les airs pour votre premier vol en solo, laisser moi juste vous donner un conseil. Prenez votre lecteur mp3, de bons écouteurs et mettez votre propre musique dans vos oreilles.
Les musiquent ne sont pas déplaisantes, mais auraient mérité d’être plus variées… Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce point.

 

72%
Original

Pilotwings

Ça y est, je pense avoir tout dit sur ce jeu. Le concept sur la papier est donc bon, d’autant plus que le gameplay donne une sacrée valeur ajoutée au jeu. Cependant sa faible durée de vie, sa répétitivité et sa bande son à peine supportable font quand même de Pilotwings une petite simulation perfectible mais à replacer dans son contexte lors de la sortie de la Snes, avec ses graphismes et son mode 7 excellents, ne crachez pas dessus.
Pour ceux qui voudrait mettre Blazing Skies à coté de Pilotwings, n’y pensez même pas ou je vous immole sur place… Je ne vais pas en faire un test, mais rien que la navigation dans le menu et le gameplay à faire cauchemarder un bisounours vous feront passer votre chemin !

  • Graphisme
  • Musique/son
  • Jouabilité
  • Scénario
  • Durée de vie

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