Super Ghouls ‘N Ghosts

0

 

C’est en 1985 que dans les obscures salles d’arcade un jeu de plateforme dénommé Ghost’n’Goblins faisait sont apparition. Et c’est en 1991 que sort le jeu au Japon sur Super Famicom. La quête d’Arthur le chevalier consiste à sauver sa bien-aimée, la princesse Guinevere, kidnappée par un démon. Notre preux chevalier devra donc traverser les 7 niveaux avant d’arriver aux portes du boss final. Lisez donc ce test de metalking !

 

Genre : Plates-formes
Développeur : Capcom
Éditeur : Capcom
Date : 1992
Joueurs : 1

 

Après un succès monstre et moult adaptations sur les différentes plateformes (Arcade, Amiga, Atari ST, C64, Amstrad CPC, ZX Spectrum, DOS, FM-7, Game Boy Color, NES, PC-88,etc..) et une suite (Ghouls’n Ghosts) sortie en 1988, un troisième épisode arrive, exclusif à la nouvelle console de Nintendo-la Super Famicom. C’est en 1991 (le 04.10.1991 précisément) chez les japonais et en 1992 chez nous que débarque ce poids lourd du jeu de plateforme made in Capcom, j’ai nommé Super Ghouls’n Ghosts.
La quête d’Arthur le chevalier consiste à sauver sa bien-aimée, la princesse Guinevere, kidnappée par un démon. Notre preux chevalier devra donc traverser les 7 niveaux avant d’arriver aux portes du boss final. Je vous propose donc de suivre son périple à travers les lignes de ce test.

 

La panoplie du héros

Ayant particulièrement bien préparé son coup Capcom a introduit des nouveautés dans cet épisode. En voilà une petite liste :
– Arthur peut désormais faire un double-saut (cela nous aidera grandement on verra pourquoi après).
– De nouvelles armes : une faux, une torche, une arbalète. Il y en a 7 en tout.

– Une armure de bronze améliorant les pouvoirs de l’arme.
– Une armure d’or permettant de lancer une super attaque.

Armes et armures sont parsemées à travers les niveaux soit dans des jarres transportées par les différents monstres. Mais celles-ci comportent la plupart du temps des points de bonus et que trop rarement des armes. Sinon, vous trouverez bien des coffres renfermant des armes, des armures, mais également et malheureusement des pièges (comme le sorcier-bouffon qui vous transformera en canard ou en bébé, bref quelque chose de moins viril). Notez aussi que les armes possèdent des caractéristiques qui leur sont propres (vitesse, puissance, trajectoires), vous avez donc tout intérêt à choisir celle qui est la plus adapté à la situation. Toutefois la difficulté principale consiste à réussir à sauvegarder son armure intacte, car le jeu ne pardonne pas – on se retrouve en sous-vêtements dès le premier contact avec une créature ennemie quelque soit l’armure portée. Seul le bouclier peut vous conférer une légère protection. Bref vous n’êtes jamais à l’abri d’un game over prématuré qui surviendra souvent, car…

 

Un vraie purgatoire vous attend

La série des Ghouls’n Ghosts est connue pour son extrême difficulté et cet épisode ne déroge pas à la règle. Tout d’abord la construction des niveaux où les développeurs ont implanté divers pièges – un terrain qui change sous nos pieds ou un raz-de marée qui enverra le chevalier nourrir les poissons. Une certaine rigidité du chevalier (surtout) lors des sauts, peut frustrer le joueur lambda qui risque d’abandonner rapidement, surtout qu’il n’y a aucun système de sauvegarde – exit passwords, fiche de sauvegarde sur la pile de la cartouche. Vous devrez terminez le jeu d’une traite sans oublier qu’il faudra refaire la randonnée une deuxième fois pour récupérer le bracelet et l’arme pour tuer définitivement le démon qui garde votre bien-aimée.

 

Mais que serait un quête aussi épique sans une image correcte pour nous faire vivre cette aventure ?

Les graphistes de chez Capcom ont fait du bon boulot pour un jeu qui fait partie de la première vague de jeux sur la SNES. Le résultat est plus que correct, c’est du tout bon. Il n’y a pas de détails inutiles, tout sers ici à poser une ambiance particulière – morbide (avec ses créatures peu avenantes : démons et autres zombies) qui est contrebalancé, pour ne pas en faire trop non plus, par un certain humour qui nous donne cette légèreté graphique au final. En somme le seul regret que j’ai c’est le sprite d’Arthur qui est un peu en deçà de la qualité graphique générale du jeux. Un peu flou et sans trop de détails comparé au reste.

 

Les flûtes de l’Enfer

Tout au long de votre périple à travers les terres désolés ou le chaos règne, vous serez accompagne par une bande son de qualité. En effet celle-ci est constitue de ballades épiques rapides et entrainantes, de musiques mélancoliques ou même menaçantes qui monterons la tension. Bref, elles rythment bien le jeu. Les bruitages font leur boulot, rien de particulier à noter sur ce point là.

 

80%
Très bon

Super Ghouls 'N Ghosts

Agréables et bien pensés, ils contribuent à poser l’ambiance de ce conte médiéval. Certains thèmes sont un poil moins réussi que d’autres, mais l’ensemble et homogène et de qualité: aucun des niveaux ne se ressemblent. Les sauts imprécis viendront à bout des plus téméraires et il y a de quoi : la mort du chevalier vous pénalise lourdement.

  • Graphisme
  • Musique/son
  • Jouabilité
  • Scénario
  • Durée de vie

Postscriptum :
Très prospère à la fin des années 80-90 (début), la série s’est faite discrète par la suite. Certes les différents épisodes ont connu de nombreuses rééditions au sein de compilations diverses, cependant il fallut attendre 14 ans pour qu’un nouvel épisode inédit des aventures du chevalier au caleçon à fleurs sorte sur PSP-Ultimate Ghosts’n Goblins sans compter la cartouche Gameboy Advance qui nous présentait un jeu légèrement lifté et avec des passages inédits qui fut une belle réussite (selon moi) faite dans les meilleures traditions du jeux de plateforme 2d old-school. On peut aussi noter le « fils spirituel » d’Arthur-Maximo (héros du jeu éponyme) un jeu d’action plateforme tout en 3d.

Poster un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.